Pétrus GABION en était le chef dévoué (rappelons qu’il dirigeait aussi l’harmonie municipale). L’abbé MARCEL, vicaire de la paroisse est présenté comme dirigeant avec zèle et dévouement la société de l’Étendard.
Après la grand-messe de 10h qu’ils ont animée avec enthousiasme, les musiciens ont défilé dans les rues pour se rendre au restaurant de la gare (alors tenu par Pierre BADINAND) afin d’y prendre l’apéritif. Un grand banquet a ensuite rassemblé tous les membres de la société et leurs invités. Cette journée de fête s’est terminée par un grand bal de famille.
On sait de l’Espérance de Villars, de tendance cléricale, qu’elle comptait une section de tambours et clairons et une section de gymnastique avant la Grande Guerre. Durant l’entre-deux-guerres, l’Espérance proposa aussi de la pratique sportive avec une section basket (on en trouve trace en 1926) et une section foot (trace en 1941).
Malheureusement peu de visages ont pu être identifiés sur cette photo. On reconnait cependant les Villardaires suivants :
1- Pierre (dit Pétrus) GABION, chef de musique.
2- Joseph MARCEL, né le 20 juillet 1882 à Neulise, décédé le 7 décembre 1974 à Lyon. En service à Villars comme vicaire depuis 1911 (il a remplacé Florentin COUTURIER). Il restera en poste jusqu’à la mobilisation générale d’août 1914, étant en âge de servir sous les drapeaux comme infirmier militaire. Il fera notamment campagne avec l’armée d’Orient à Salonique. De 1911 à 1921, le curé de Villars est l’abbé Claudius CHAUVET.
3- BERAUD, moniteur à l’Espérance de Villars.
4- Le père ODOUARD.
5- Jacques THIVILLIER (1898 – 1918 mort pour la France). 
Né le 2/07/1898 à Villars, fils unique d’Antoine THIVILLIER (passementier) et de Bartholémiène, dite Eugénie BERTHOLLET (passementière) domiciliés à Michard. Profession : armurier. Faisait partie de la fanfare de Villars et la société de gymnastique de l’Étendard.
Parcours durant la Grande-Guerre : Classe 1918 – Montbrison – n° recrutement 1222. Taille 1,64 m, cheveux châtains, yeux bleus, degré d’instruction 3.Incorporé au 113e Régiment d’Artillerie Lourde à Issoire le 18/04/1917 comme canonnier. Passé au 109e Régiment d’Artillerie Lourde. Mort pour la France le 23/03/1918 à l’ambulance de Faulx (au nord de Nancy) des suites de ses blessures de guerre, accident survenu au cours d'un service commandé. Citation du Général commandant la 37e Division : « Très zélé et très discipliné, plein d'entrain et de courage, mortellement blessé le 23 mars 1918 à son poste de combat en faisant courageusement son devoir ». Médaille militaire et croix de guerre. Messe de funérailles le 16/06/1918 à Villars. Inhumé au cimetière municipal de Faulx au nord de Nancy, tombe 42, puis corps restitué à sa famille le 18/12/1920. Il est a priori inhumé dans le cimetière de Villars mais aucune indication lisible ne permet de déterminer où. 6 : soldat de la classe 1916 non identifié. 7 : soldat de la classe 1916 non identifié, peut-être Marius GUILLEMAUD (1896-1967).