La passementerie est un art ancestral très répandu sur le globe puisqu'il a commencé au moment où l'homme a eu l'idée de nouer et de tresser des fils. Au début, c'est la laine qui était utilisée, puis le lin et la soie qui a apporté une touche de luxe. Au XVIe siècle Antoine Gayotti, d'origine piémontaise, introduit dans la région le moulinage qui permet de préparer le fil de soie à partir des cocons de vers à soie (Bombyx). Son installation à Saint-Chamond un peu plus tard signe le début de la passementerie.
La région stéphanoise était spécialisée dans le tissage de rubans et de galons qui constitue l'essentiel de la passementerie. Les métiers à tisser rudimentaires ont été remplacés par des métiers permettant de tisser en même temps de nombreux rubans. Le métier Jacquard et ses cartons perforés programmant le tissage, a permis une automatisation même s'il continuait à fonctionner à la main. L'électrification a permis d'alléger considérablement le travail des passementiers.
Qui était Jacquard ?
La passementerie à Villars.
Le velours au sabre.

Les photos proviennent du musée de la passementerie de Jonzieux :

Un métier jacquard (fin XIXème siècle)	Les cartons perforés
Ce métier peut tisser 12 rubans en même temps Voir une vidéo du métier en fonctionnement (MPEG 2 Mo)
Détail des canettes et le résultat du tissage
Portrait réalisé en tissage	Centenaire de la première ligne de chemin de fer